vendredi 27 janvier 2017

Incantations et éructations

Si la politique m’intéresse, je tâche aussi souvent que possible de me rappeler qu’elle ne peut ni ne doit tout régler de nos vies. Je tendrais même à penser que ceux qui y voient la source de tout bien, de tout salut, en particulier dans quelque engagement partisan trop passionné (qu’il soit durable ou momentané) risquent de sombrer dans quelque religiosité dévoyée, voire dans l’idolâtrie. Gare, évidemment, aux déceptions.
Lorsque cette religiosité prend des formes un rien sommaires, qui ne vont pas sans une certaine vulgarité, cela peut laisser perplexe, voire effrayé l’homme civilisé. Le spectacle électoral et post-électoral donné ces derniers temps aux Etats-Unis en est un bon exemple. Ainsi, la pauvreté des arguments de M. Trump, la nullité de ses discours et ses arrangements avec la vérité nous auront été servis à satiété ces derniers temps. Mais qu’en est-il de ses opposants dont on nous a dit qu’à l’occasion de son intronisation ils étaient des millions à manifester ? Au plat babil du mage Trump-qui-va-sauver-l’Amérique, ils opposent une expression non moins sommaire, non moins puérile, pas même de leur indignation mais de leur dégoût : pas bon Trump, tous en chœur, avec un bonnet de tricot rose à oreilles de chat sur la tête.
Le crétinisme hargneux qui semble avoir gagné les deux camps (encouragé par une forme toute américaine de manichéisme ?) pourrait bien être en partie le fruit d’une invasion des esprits par les modes d’expression qu’offrent les réseaux dits sociaux. Ce serait le triomphe de la pensée « touiteur », dénoncée par exemple ici par Patrice de Plunkett[i], citant une analyse de Roger Scruton. Il ne va cependant pas assez loin.
Pour décrire un certain type de désinformation, l’expression post-vérité est à la mode. Pourquoi pas, si ce n’est qu’elle est souvent utilisée par la presse qui pense comme il faut pour désigner les mêmes cibles : M. Trump, M. Poutine ou les partisans du Brexit… sans mentionner que leurs adversaires ont fait usage quelquefois de procédés tout aussi mensongers et grossiers. Le mensonge, puisqu’il vaut mieux désigner les choses par leur nom, est répandu dans tous les camps.
Il en va de même des « émotions » relayées par des touits fatalement peu nourris et peu subtils (cent quarante signes pour exposer ses idées, ses projets ou ses intentions, c’est un peu court, à moins de bénéficier d’un esprit de synthèse quasi-miraculeux). Ne serait-on pas après tout dans la post-pensée, voire dans la post-émotion ? Toutes ces réactions ressemblent plus à des réflexes conditionnés qu’à des émotions sincères. Les prises de positions ou les réactions à celles-ci, de la part des puissants ou des quelconques, dans la post-émotion, sont reléguées en-deçà de l’émotion. Elles finissent par ressembler à des tics nerveux[ii].
Si la sauvagerie du touit a gagné le monde entier, une vieille nation civilisée et littéraire comme la nôtre se doit, faute d’user toujours d’arguments de poids, de s’exprimer avec des phrases construites. Ainsi, alors que les Etats-Unis ont vu parvenir au pouvoir le milliardaire « anti-système » Trump, on nous vante en France le candidat « anti-système » Macron. Lequel est énarque, ancien banquier, ancien ministre, etc. Reconnaissons à M. Macron qu’il a sur M. Trump l’avantage, en bon Français, de donner l’impression d’un certain raffinement, d’une certaine culture : on nous le présente d’ailleurs souvent comme un « littéraire », trait qui même chez les moins lettrés de nos compatriotes est plutôt apprécié.
Ses partisans, et notamment les plus jeunes, auront été séduits par ces qualités, à n’en point douter, auxquelles il faut ajouter la jeunesse.
Ainsi, samedi dernier, alors que je faisais mon marché, je fus abordé par une bande de jeunes gens propres sur eux et capables de s’exprimer autrement que par borborygmes ou monosyllabes : « Bonjour, êtes-vous intéressé par Emmanuel Macron, le candidat qui fera entrer la France dans le XXIe siècle ? »
C’est plutôt joli, non ? J’ai goûté l’assurance de ces jeunes, exprimée par l’emploi du futur : « qui fera entrer… » Ajoutons que cette certitude est celle d’un avenir nécessairement radieux : qu’attendre de plus beau, de plus enviable que d’entrer dans le XXIe siècle ? Enfin, nous marcherons sur les chemins du progrès, nous serons même sans doute des leaders, nous serons modernes donc heureux, tout cela grâce à un homme neuf suivi par la jeunesse !
Tant attendre d’un seul homme… Si l’expression est plus policée et articulée que quelques touitesques éructations trumpiennes, elle n’en relève pas moins de cette religiosité dévoyée que je vois dans l’exaltation partisane. Reste à savoir si l’homme du moment est considéré par ces naïfs engagés comme un dieu ou comme un prophète (et par ses ennemis comme un démon ou un sectateur du mal). Mais dans tous les cas ces naïvetés confinent à l’idolâtrie.
(Quant aux jeunes macroniens, ils eurent peu de succès avec moi : je m’étais levé tard et il y avait la queue chez le boucher, sans parler du marchand de fruits et légumes. Je passai donc mon chemin d’un air hébété qui me sied fort bien.)

[i] Qui, au passage, met en évidence ce sur quoi portent ou ne portent pas les protestations plus ou moins spontanées contre M. Trump.
[ii] Relevons un intéressant article dans Phillitt, où la manie du touit est comparée au syndrome de Gilles de la Tourette.

samedi 21 janvier 2017

Un bref (et royal) testament


L’an dernier, pour le 21 janvier, j’avais évoqué le témoignage, tiré de la biographie de Louis XVI écrite par Jean-Christian Petitfils, de son bourreau (voir ici). La même biographie nous livre aussi les dernières paroles de ce roi sur l’échafaud, prononcées « hâtivement » mais « d’une voix forte » :
« Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort et prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne tombe jamais sur la France. »
Peut-être suis-je un peu ignare, mais je sais peu d’acteurs politiques qui, au moment de connaître une mort violente, ont connu une inspiration aussi noble.

jeudi 12 janvier 2017

Ils sont devenus flous !

Un tel titre pourrait laisser croire que votre serviteur a, cette fois, définitivement lâché la rampe. Il n’en est rien. Puisque je ne fais pas mienne la devise du regretté Michel Déon (« les carottes sont cuites »), il ne saurait être question de m’enivrer de quelque brouillard morose…
Proverbe de saison (1)
« Noël au Macron, Pâques au Fillon », me soufflait l’autre jour un ami, que je tiens à remercier pour ce bon mot. Qui sait s’il n’a pas sa part de vérité ?
Aurait-on assisté à un « moment Macron » fin 2016 ? En quelque sorte, la révélation de la stature d’un candidat anti-système qui serait passé par quelque banque d’affaires puis par l’Elysée (en tant que conseiller) et le ministère de l’économie. La presse s’engoue encore un peu pour le jeune phénomène et ses apparents succès. Mais qui peut dire qu’en avril…
M. Fillon pourrait bien, lui aussi, souffrir d’un embrasement trop subit. On ne l’entendait plus. Or il lui fallait bien, après ses premiers succès, faire parler de lui. D’autant que certains paraissent redouter ses intentions en matière économique ou sociale, qualifiées ici et là de thatchériennes. Allons, allons… M. Fillon tient à nous rassurer : « je suis gaulliste, et de surcroît chrétien ».
Que l’on puisse se dire gaulliste (ou antigaulliste) en 2017 laisse songeur, mais bon, pourquoi pas. « De surcroît chrétien », en revanche, peut provoquer la perplexité. Naïvement, ne pourrait-on pas penser que c’est « le reste » (y compris, pourquoi pas, une manière de « gaullisme social » qui viendrait de surcroît à un chrétien ? Et qui peut oser dire : « je suis chrétien » ? Pour ma part, je veux bien professer qu’avec l’aide de Dieu j’essaie de l’être…
Mais si, en matière sociale, le christianisme de M. Fillon a les mêmes effets que ceux qu’il a en ce qui concerne l’avortement, il est permis de ne pas se sentir entièrement rassuré.
Proverbe de saison (2)
Le vrai proverbe, chacun le connaît : « Noël au balcon, Pâques au tison ». Comme tous les proverbes, il vaut ce qu’il vaut. Mais s’il se vérifie, nous risquons de fêter Pâques avec de joyeux frissons. Cependant, la presse nous informe d’une descente en Europe centrale d’air froid venu de Scandinavie. De Scandinavie, rendez-vous compte ! Rien que le nom fait grelotter, à se demander comment font les millions de Scandinaves pour encaisser pareils frimas à peu près tous les ans. Cela donne en tout cas de fort belles images de neige et de gel, ainsi que des relevés de températures assortis de points d’exclamation.
Mais n’en faisons pas un plat : cela se nomme l’hiver. Nous en avons déjà vu de tels par le passé et nous en verrons sans doute d’autres. Encore que cela se fasse de plus en plus rare à Paris.
On signale aussi, en même temps que les dures beautés de l’hiver, des morts de froid dans les rues et les campagnes : des vagabonds, des réfugiés… Il est bon, certes, d’avoir une pensée et, mieux, un geste, pour eux. Mais le reste de l’année ? On aurait tort de s’imaginer que la misère se limite à l’hiver. Elle sévit aussi par beau temps.
Paris, étant plus une ville d’Europe occidentale que d’Europe centrale, est pour l’instant relativement épargnée par ce temps hivernal qui s’abat sur notre vieux continent en plein hiver. Le chaud et le froid alternent. Peut-être ces variations ont-elles quelque influence sur les humeurs des hommes en vue.
Belle alliance populaire
Le mot humeur est à prendre ici au sens figuré. Il ne s’agit point des sécrétions peu appétissantes qui ne demandent qu’à déborder de nos nez par temps froid. Pour revenir à nos chers politiciens, penchons-nous à notre gauche.
A gauche comme à droite, on fait désormais dans le yéyé : il faut des primaires. La chose n’est d’ailleurs pas nouvelle à gauche, puisque c’est à ce magnifique outil démocratique que nous devons d’avoir depuis bientôt cinq ans M. Hollande pour président de la république. La gauche bourgeoise ne pouvant se contenter du nom de Parti Socialiste, elle entend s’élargir sous celui de Belle Alliance Populaire. Un peu comme si le Front National troquait Rassemblement Bleu Marine contre Chaleureuse Union Patriotique, comme si EELV lançait sa campagne sous le nom des Gentils Jardiniers, ou comme si Les Républicains™ avaient fait leur primaire sous le nom du Réjouissant Rassemblement
En ce qui concerne la gauche, nous avons appris que M. Valls, qui a changé (tropisme secrètement sarkozyque ?), serait désormais disposé, s’il devenait président, à retirer l’alinéa 3 de l’article 49 de notre constitution. Cela a fait rire, évidemment. Faisons-lui cette suggestion s’il parvient à se faire élire : cette révision constitutionnelle devant sans doute passer par un vote au parlement, M. Valls, s’il rencontre quelque opposition, pourra faire usage, une dernière fois, dudit alinéa. Ne serait-ce pas une belle preuve d’humour de sa part ?
Le même M. Valls n’a semble-t-il pas apprécié que M. Fillon se dise chrétien ; à l’en croire, M. Fillon aurait « défini son projet comme catholique ». On aimerait bien, mais… En tout cas, que l’on n’aille pas dire de M. Valls qu’il n’est pas un défenseur acharné de la laïcité[i], ah mais !
Un qui n’entend pas abuser de la laïcité, c’est M. Peillon. Il faut bien se différencier de M. Valls. Ses propos à ce sujet valent leur pesant de ce que vous voudrez : « Si certains veulent utiliser la laïcité, ça a déjà été fait dans le passé, contre certaines catégories de populations, c’était il y a quarante ans les juifs à qui on mettait des étoiles jaunes, c’est aujourd’hui un certain nombre de nos compatriotes musulmans qu’on amalgame d’ailleurs souvent avec les islamistes radicaux, c’est intolérable. » Cette citation se suffit à elle-même ; point n’est besoin de commenter pareil tissu d’absurdités sur des pages ; c’est en quelque sorte un « sans faute » dans le n’importe quoi. Contentons-nous d’une hypothèse : pris par le temps, M. Peillon (par ailleurs professeur de philosophie) fait écrire ses discours par M. Cambadélis.
(Moment de contrition)
« Si nous voulons progresser dans les pratiques démocratiques, nous devons promouvoir l’exercice du droit de vote en promouvant dans la société un véritable débat qui échappe aux postures, aux "petites phrases" et aux ambitions personnelles. » (Conseil permanent de la Conférence des Evêques de France : 2017, année électorale. Quelques éléments de réflexion)
Comme j’aimerais ne plus plaisanter sur nos politiciens ! Peut-être devrions-nous tous cesser de le faire. Et les politiciens pourraient-ils avoir l’amabilité d’éviter de nous tenter ?
Idioties internationales
Saisi donc par la contrition et en guise de pénitence, je me garderai de me gausser de nos amis les Américains, persuadés pour quelques-uns que l’élection de M. Trump est le fruit d’un complot moscoutaire. Je me contenterai de trouver cela délicieusement rétro, sans être d’ailleurs un admirateur de M. Trump ; je regrette même que l’on ignore quelles eussent été les récriminations de celui-ci si le résultat de l’élection présidentielle américaine avait été différent. Mais il suffit.


[i] Influence maçonnique, diront les plus soupçonneux, qui voient cette influence jusque dans le nom de certaines de nos nouvelles régions, comme Grand Est

jeudi 5 janvier 2017

Adieu à Michel Déon

La mort a bien des inconvénients. Si elle surprend une personne jeune, au sommet de ses talents, que l’on connaisse cette personne ou qu’on l’admire pour ces talents, on crie à l’injustice. Si elle s’en vient réclamer son tribut à un vieillard – connu ou admiré de même – on est un peu déçu : on avait fini par le croire immortel, ce vieillard. Pourtant, qui que nous soyons, il nous faut un jour quitter ce monde, en ayant si possible plié et rangé proprement nos affaires.
Immortel, on eût pu croire que Michel Déon l’était devenu. Pourtant, il a dû finir par quitter les lieux le 28 décembre, à l’âge de 97 ans. Bien qu’il fût « immortel », selon l’usage bizarre qui qualifie de la sorte les académiciens. Il rejoint ainsi son confrère, ami et correspondant Félicien Marceau, décédé en mars 2012, l’année de ses 99 ans[i]. Il est vrai que les deux messieurs, avec quelques autres, mettaient plus de sel que de poivre dans les salades vertes du quai Conti.
L’annonce du décès de Michel Déon a été l’occasion pour nos amis les journalistes de déballer les vieux clichés : dernière chevauchée du « vieux Hussard » (auteur, il est vrai, des Poneys sauvages et de Cavalier, passe ton chemin), amour des îles, de la Grèce à l’Irlande…
Sur l’enrôlement de Michel Déon parmi les Hussards, rappelons ce qu’en avait dit en substance son ami Antoine Blondin peu avant sa mort dans un entretien télévisé : « L’article de Bernard Frank paru en 1952 dans Les Temps modernes, Grognards et hussards, ne mentionne que trois noms : ceux de Roger Nimier et de Jacques Laurent, ainsi que le mien. Roger est mort en 1962, Jacques Laurent est à l’Académie, ce qui fait de moi le seul survivant. » Blondin, toujours lui, donne une version légèrement différente de cette boutade dans ses entretiens avec Pierre Assouline (Le flâneur de la rive gauche), suivie d’une autre sur l’inclusion ou non par lui-même de Déon parmi les Hussards. Mais, quoi qu’il en soit, il a raison quant aux noms cités dans l’article de Bernard Frank. Ce qui permettra de ressortir une autre vieille scie : « ils étaient quatre, comme les trois mousquetaires ». Retenons toutefois les « quatre cartes-préfaces » écrites pour Les étonnements de Guillaume Francoeur, d’André Fraigneau, par Nimier, Laurent, Blondin et Déon.
Mais laissons là ces propos de petite histoire littéraire et d’immortalité (relative, on sait à quoi s’en tenir au moins depuis Les quarante médaillons de l’Académie, de Barbey d’Aurevilly, qui remontent à 1863). Ils nous masquent l’œuvre.
Pour être franc, celle-ci est inégale. Ceux qui voudront la découvrir auront tout intérêt à ne pas commencer par les premiers romans de Déon. Ils ont quelque chose de remâché, d’uniforme dans le ton sombre (surtout Les gens de la nuit et Les trompeuses espérances ; Je ne veux jamais l’oublier est plus nuancé, et le héros y prend de belles rincées avec ses amis Guillaume et Antoine[ii]). Ils se précipiteront en revanche sur ses écrits ultérieurs : en prenant le large (pour Spetsai ou pour Tynagh), Déon a appris à respirer. Ce qui donne ses Pages grecques (Le balcon de Spetsai, Le rendez-vous de Patmos, Spetsai revisité), puis Les poneys sauvages et Un taxi mauve : les éclopés du XXe siècle, jeunes ou vieux, aventuriers essoufflés, espions, collabos, résistants, « soldats perdus » ou hippies exténués, y lèchent leurs plaies. Avec encore un peu d’âge viendront le recul, donc l’humour et le picaresque (plutôt que la gaieté) dans Le jeune homme vert et Les vingt ans du jeune homme vert : au lieu de se lamenter (magnifiquement, du reste), les éclopés de l’histoire sourient de leurs déboires[iii]. Ces lectures seront couronnées (à notre humble avis) par le chef-d’œuvre de virtuosité presque gratuite, voire d’art pour l’art, qu’est Un déjeuner de soleil[iv].
Les néophytes (qui ne le sont plus) penseront qu’à ce degré de connaissance de l’œuvre de Michel Déon, il sera temps d’aller voir ses romans de jeunesse. Pourquoi pas, mais il leur est conseillé de jeter un peu plus qu’un œil aux souvenirs du vieux maître dans Mes arches de Noé et Bagages pour Vancouver. Ils y apprendront, entre mille autres choses, comment Déon ne fut pas l’auteur des mémoires de Gabrielle Chanel, mais écrivit ceux de Salvador Dali. Et qu’il avait pour devise « les carottes sont cuites », devise que nous réprouvons, préférant celle d’Antoine Blondin : « remettez-nous ça ! ».


[i] Cf. De Marceau à Déon, de Michel à Félicien, correspondance (1955-2005) parue en 2011 chez Gallimard.
[ii] Décalques d’André Fraigneau et d’Antoine Blondin.
[iii] Et rendent justice aux Contrerimes de Paul-Jean Toulet.
[iv] Où le vieil académicien réac mentionne le nom de Thomas Pynchon !