dimanche 15 novembre 2015

En deuil

Vu ce qui s’est passé vendredi soir à Paris, comme tout Français (et a fortiori en tant que Parisien), je suis en deuil. Ce qui ne me rend pas bavard. Surtout s’il s’agit de tenir des propos intelligents. D’autres en sont capables, et je les en félicite (je les admire même énormément, sans aucune ironie) : voir ici par exemple (mais compte tenu de la source, ce n’est pas une surprise) ; le temps des questions sérieuses, fondamentales même, viendra en effet, et vite, peut-être.
Trois choses cependant : ma religion m’interdit le désespoir ; j’aime bien, d’ailleurs, la devise qui orne les armes de la ville de Paris : Fluctuat nec mergitur (il paraît que c’est une devise fort populaire en ce moment, et c’est bien ainsi) ; et merci à tous ceux qui pensent ou ont pensé à la France depuis deux jours.

J'en ajouterai une encore : que ces temps douloureux nous incitent à une pensée fraternelle pour ceux dont ce genre d'horreur est presque le quotidien, ce que n'a pas oublié notre archevêque (voir ici).

Sursum corda.

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