Echo d’un billet passé
Je ne résiste pas au plaisir de vous suggérer la
lecture d’un intéressant article de Jean-Paul Brighelli paru récemment. Comme un
écho – plus développé – d’un de mes billets de mai (To the happy few). Je n’ai rien à y ajouter, j’abonde dans le sens
des propos de ce monsieur…
Hélie de Saint-Marc
On annonçait lundi le décès d’Hélie de Saint-Marc, à
l’âge de quatre-vingt-onze ans. Un homme qui a traversé un siècle violent,
cruel, tragique avec une telle droiture et en aura payé le prix (déportation,
prison) – en un mot : qui aura vécu
– ne pourra que passer pour un cas étrange, pour ne pas dire monstrueux, dans
un monde où tant de pitres, de pantins, de paillassons, de petits malins et de
donneurs de leçons font carrière.
Il serait indécent de donner dans les envolées
lyriques à son propos. Ou de parler à sa place (d'honneur, de fidélité, de la Résistance, de l’Indochine,
de l’idéal – chimérique ? – d’une Algérie française plus juste que ce qu’elle
avait été…), bien calés que nous sommes dans nos fauteuils. Alors taisons-nous
et contentons-nous de le saluer.
Et comment ne pas admirer quelqu’un qui a dit un
jour[i] :
« Il ne faut pas s’installer dans sa vérité mais l’offrir en tremblant » ?
[i] Dans un entretien accordé
en 2002 à Jean-Dominique Merchet, pour Libération
(mais oui !).
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