Les présidents, les rois, les puissants, ont pour
coutume d’adresser leurs vœux aux populations dont ils ont la charge. Alors
pourquoi pas des vœux de votre Chatty
Corner préféré (et de son rédacteur) ?
Je tâcherai de faire bref.
(Ici, faites donc une pause. Trouvez, sur un disque
ou sur Internet, par exemple, l’hymne national de votre pays. Ou un bon Mon Dieu sauvez le roi, composition qui
me semble être de Lully, avant son pillage par les Godons. Pour l’ambiance.)
Que nous souhaiter donc ?
Bien entendu, et sincèrement, toutes sortes de joies
individuelles et collectives. Des vœux de paix, d’amour, de prospérité pour
chacun, de liberté… Moins de haine, d’hystérie ou de folie, pour commencer,
bien sûr.
Mais aussi, et pourquoi pas (après tout, cela peut
faire partie des joies collectives), un peu de réversibilité sur les routes
infernales que certains, oh, sans penser à mal, probablement, pavent si
bien ? Qu’il nous soit permis d’imaginer les multiples manières d’éviter
ces routes et d’en interrompre la construction. Les domaines ne manquent pas.
Les raisons de s’inquiéter, mais aussi les raisons d’espérer, de parler,
d’agir. A ce propos, mes amitiés aux Espagnols et aux Croates.
Enfin, pour moi et – je le souhaite – pour votre plaisir,
pourquoi pas un peu moins de futilités politiques et beaucoup plus de
littérature ?
Bien entendu, tous ces vœux ne seront pas exaucés,
ou pas tout de suite. Nous aurons tous des joies et des peines. Des déceptions
mais peut-être aussi d’heureuses surprises.
Quoi qu’il en soit, Chatty Corner (et son rédacteur) vous souhaitent une bonne, belle
et heureuse année 2014. 2014, dites-vous ? Selon les organisateurs ou
selon la préfecture ?
Et comment ne pas rendre grâce pour la libération du
père Vandenbeusch ?
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