Le premier numéro de Limite,
« revue d’écologie intégrale », lancée grâce aux éditions du Cerf,
vient de paraître. Cherchant sur Internet des indications sur les moyens de
trouver cette revue, je suis tombé sur… un morceau d’anthologie du journal Libération
que je vous laisse savourer : « Limite », des réacs en vert et contre tous.
Avouez que si vous avez
suivi le lien vers ledit article, en supposant que les fatigues du jour vous
aient laissé une once – oh, seulement une once suffira – de sens du comique, vous
aurez au moins souri. Non au laborieux calembour qui lui sert de titre, de ceux
qui font de Libération depuis plus de trente ans l’Almanach Vermot ou l’emballage
de Carambar de la gauche in, branchée ou désormais hype,
mais aux dignes efforts déployés par son auteur pour ramasser en peu de mots le
plus grand nombre possible de clichés où la haine le dispute à l’approximatif. C’en
est presque beau : il m’a semblé, à sa lecture, voir les traces du filet d’écume
qui a dû jaillir à la commissure des lèvres de la journaliste chargée de ce
flingage au pistolet à bouchon. Contentons-nous de remarquer que ces traces de
bave ne font pas très « pro ». A moins qu’elles n’aient été laissées
là exprès, pour témoigner de l’authenticité de cet accès de rage…
Rage impuissante pour ma
part, car elle m’a plutôt confirmé dans mon souhait d’aller voir de plus près
cette nouvelle revue et, donc, de courir la chercher chez un libraire. En attendant,
on peut en lire ici l’éloge par le talentueux Sébastien Lapaque, et en avoir
là un avant-goût.
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